jeudi 8 août 2013

Agacement, 10



Vous je ne sais pas, mais moi, il y a un truc qui m'agace prodigieusement : c'est quand, alors que je prends tranquillement ma douche en sifflotant, la savonnette glisse de ma main pour aller se perdre dans le bac à douche.

D'un côté, je peux la comprendre : être une savonnette n'est pas le plus agréable des états, et elle peut avoir envie, de temps en temps, de prendre l'air. Encore que, en y réfléchissant ... passer son temps sous la douche, il y a pire comme vie ... et surtout ça dépend de la fréquentation de ladite douche.

Car il est des mains entre lesquelles j'aimerais bien être à la place de la savonnette, pas vous ? Mais je m'égare, je m'égare ...

Et donc cette satanée savonnette prend un malin plaisir à s'échapper de ma main au moment où j'en ai justement besoin. Le problème, c'est que la savonnette est blanche, en général. Et que, comme par un fait exprès, le bac à douche est blanc, lui aussi. Et que, bien évidemment, je ne garde pas mes lunettes sous la douche ...

Alors, pour retrouver cette fichue savonnette blanche sur le fond blanc du bac, j'erre, je cherche, je tâtonne ... Et rien que d'y penser, ça m'agace.

2 commentaires:

  1. Bonjour !
    J'aimerais ajouter un commentaire à ton agacement concernant la savonnette vagabonde, mais je ne sais comment faire...
    Voici mon texte, tu en fais ce que tu veux :

    Tout aussi agaçant que la blanche savonnette batifolant au fond du bac plus blanc que blanc est la communication qu’on attend depuis l’aube ou presque… les heures passent… Et rien, rien ne carillonne, rien ne bourdonne, rien ne vibre, rien ne ding-dong...
    Il faut quand même se doucher… Et c’est au moment précis où, plus mouillée que poisson de rivière, habillée de la seule mousse de la savonnette blanche, c’est à ce moment-là qu’on entend l’appel tant espéré !
    Tant pis ! Téméraire, on se précipite, risquant à chaque pas la dérobade du tapis de bain, la glissade humide sur le carrelage ; n’évitant pas le coin de la porte qui broie les doigts d-un pied (un mal de chien !)… un mètre encore… on tend le bras… Trop tard ! la sonnerie s’arrête.
    Ne reste plus qu’à constater les jolies empreintes qui ont détrempé la moquette et à se retenir de jurer plus fort qu’un charretier.
    Et ça, cher Enkidou, rien que de me le rappeler, ça m’agace !

    Euh... inconsciemment, j'ai utilisé le tutoiement dont on use sur Expressio. Si tu ne le souhaite pas, dis-le moi. Ça ne m'agacera pas !

    Diwan

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Diwan pour ta jolie contribution. Ça me permet au passage de voir que je ne suis pas tout à fait le seul lecteur de mon blog, nous sommes au moins deux, au moins pour cette fois ...

      Tu m'as aussi permis de réaliser une chose : lorsqu'on ne "développe" pas un billet, c'est-à-dire qu'on ne clique pas sur le titre pour avoir le billet entier et tout seul, et même lorsqu'il n'y a rien à développer, la fenêtre dans laquelle on peut mettre un commentaire n'apparaît pas, et on ne peut donc pas commenter, forcément.

      N'étant pas God, je n'y peux malheureusement rien. Mais quand on a la foi, et l'espérance (la charité, dans cette affaire, n'est que de peu de secours), on y arrive quand même : tu en es la preuve.

      Supprimer